Notes : 'Dans la lente conquête de la parole libre, les écrivains du XIX siècle ont pris toute leur place, affrontant les brimades, la prison. Michel Winock donne une belle série de portraits, dégage l'essentiel des oeuvres, met en perspective les courants d'idées. (...) Comparés à leurs successeurs, les écrivains du XIX siècle, même les plus virulents, apparaissent bien sages et presque embourgeoisés. Est-ce parce qu'ils manifestaient malgré tout plus à la littérature qu'à l'engagement. (...) La rage de Flaubert contre la Commune, qui lui fut tant reprochée, est en fait à l'unisson d'une époque dont elle annonce aussi la fin.' (Jean-Luc Pouthier, Express, n2591, 1 mars 2001)